UN PATRIMOINE NATUREL PRÉSERVÉ
Notre ville dispose de 80 hectares de bois, parcs et jardins qu’elle contribue à entretenir et à embellir afin de préserver un patrimoine naturel privilégié à moins de 25 km de Paris. De nombreuses promenades, 7 km de pistes cyclables, 4 km de chemins ruraux ou encore 7 hectares de terrains de sports renforcent ce patrimoine vert exceptionnel.
LES PROMENADES
- La promenade Lecomte de Lisle, située le long de l’Yvette, permet de rallier Orsay à Palaiseau dans un cadre verdoyant.
- La coulée verte emprunte la promenade Lecomte de Lisle, la rue Guy Moquet, la rue de l’Yvette, le Lac du Mail et se poursuit sur Bures-sur-Yvette.
- Le sentier de Saint Jacques de Compostelle, sentier de grande randonnée (GR 655 - Ouest) va de Paris à Tours en passant dans notre ville au niveau du lac du Mail.
LES BOIS COMMUNAUX
- Le bois de la Troche (55 000 m2). Il est composé principalement de châtaigniers.
- Le bois de la Croix de Bures (9 000 m2). Un Espace Naturel Sensible communal géré par l’association Les Herbes Sauvages. Il est ouvert aux scolaires et chaque année, deux journées "Portes ouvertes" sont organisées.
- Le bois de la Grille noire (120 000 m2). Il a subi des dommages lors de la tempête de 1999. Reboisé depuis et notamment grâce aux écoliers orcéens. Par ce bois, on peut accéder au Bois Persan.
- Le bois de la Bouvêche (11 500 m2). Abrite plusieurs chênes magnifiques. Cette partie devait être attenante au parc de la Chapelle de la Clarté Dieu.
- Le bois de la Cyprenne (114 500 m2). Il possède un espace réservé à la pratique du Free Rider.
- Le bois Persan (314 000 m2). Ses anciennes carrières et ses clairières sableuses lui confèrent un paysage proche de celui de la forêt de Fontainebleau.
- L’espace boisé du sentier de la Voie verte. Traversé par les sentiers de la Voie verte et le chemin de Chateaufort, il se compose de quelques vestiges de vergers et de quelques ruchers.
- Les bois de la faculté des sciences.
LES PARCS
- Le parc botanique de Launay (10 000 m2). Géré par le conservatoire botanique de la faculté des sciences, le parc comprend un arboretum et un verger. Agrée Jardin Botanique de France, ce parc présente 2 500 espèces et variétés d'arbres et d'arbustes venus des 5 continents. Un patrimoine végétal de niveau mondial complété de milieux naturels uniques. La faculté des Sciences a mis en place en 2009 un parcours via des totems scientifiques et pédagogiques. L'étiquetage de ses 200 arbres les plus rares accompagne le visiteur dans sa découverte de ce patrimoine universitaire francilien. Des visites guidées exceptionnelles sont proposées au public lors de la manifestation nationale "Rendez-vous aux jardins".
- Le parc Charles Boucher (12 135 m2). Situé en centre-ville, il accueille la Maison des associations (ancienne « maison de Meignen »), une pièce d’eau alimentée en eau douce, un espace de jeux pour enfants et quelques arbres remarquables comme l’arbre aux 40 écus, le hêtre pourpre, les ifs ou le cèdre de l’Himalaya. C’est un site central de festivités orcéennes !
- Le parc de la Bouvêche (4 465 m2). Ancienne ferme du château d’Orsay.
Téléchargez le règlement des parcs et jardins.
ARBRES REMARQUABLES
Depuis 2009, la mairie et l'association "Les herbes sauvages" ont conçu et installé une plaque descriptive devant chacun des 15 arbres remarquables de la commune. On y découvre leur provenance, leurs caractéristiques et leur histoire.
Localisation des arbres remarquables : téléchargez la carte en cliquant ici.
LES JARDINS PARTAGÉS D'ORSAY
Véritables lieux de rencontres intergénérationnelles, festives et pédagogiques, ces jardins sont ouverts à tous. Partagez des astuces, des idées sur la récolte, la culture des fruits, légumes et aromates, obtenez des conseils ou profitez, tout simplement, de ces espaces verts !
Un jardin partagé est un jardin de proximité, géré par une association proposant des activités collectives de jardinage, visant à développer la sensibilisation à la nature et l’éducation citoyenne, la création de lien social et l’insertion.
Le jardin partagé du Guichet a obtenu en 2012 le 1er prix pour la catégorie "Décors fleuris de l'Essonne urbaine" du Concours départemental des villes et villages fleuris.
A l'initiative du Conseil de quartier du Guichet, le 1er Jardin partagé a vu le jour en 2010 à proximité de la crèche municipale La Farandole. Cet espace public est géré par l'association "les jardins partagés d'Orsay", dans le cadre d'une convention avec la mairie d'Orsay.
La participation des habitants à la vie du jardin et à la gestion du site est partie intégrante des projets. La gestion du site (décisions collectives : ce qu’on plante, les quantités, les permanences…) revient aux adhérents de l’association, mais l’espace est public et tous les Orcéens peuvent s’y rendre les jours d’ouverture pour partager des astuces, obtenir des conseils et profiter de cet espace vert.
Depuis sa création, il connaît une fréquentation et un succès grandissants. Ses objectifs sont atteints : cet espace est devenu le cadre de rencontres intergénérationnelles, festives et pédagogiques très appréciées.
- Adresse : 30 rue de Versailles.
- Horaires : ouvert au public mercredi et samedi de 14 h 30 à 17 h 30.
- Contactez par Email
Alma Mater, les Jardins Partagés de l’Université Paris-Saclay, a reçu le 9ème prix d'action pour la planète 2018 .
Le but de l’association, créée en 2012, est d’apprendre à jardiner ensemble des parcelles collectives, que l'on soit débutant ou confirmé, tout en respectant la nature et en participant à la réduction des déchets par le compostage. Aucun produit phytosanitaire n'est utilisé sur les parcelles et les graines nonhybrides et non-OGM que nous semons sont issues de l'agriculture biologique. Autre point important : promouvoir la biodiversité ! Les ateliers jardinage, semis, plantations, paillage… se font selon des méthodes agroécologiques et permaculturelles. L’esprit de la permaculture est de relier tous les éléments d’un système les uns avec les autres, y compris les êtres humains.
La permaculture chercher à recréer la grande diversité et l’interdépendance qui existent naturellement dans des écosystèmes naturels, afin d’assurer à chaque composante, et au système global, santé, efficacité et résilience.
L’agroécologie est une technique inspirée des lois de la nature. Elle considère que la pratique agricole ne doit pas se cantonner à une technique, mais envisager l’ensemble du milieu dans lequel elle s’inscrit avec une véritable écologie. Elle intègre la dimension de la gestion de l’eau, du reboisement, de la lutte contre l’érosion, de la biodiversité, du réchauffement climatique, du système économique et social, de la relation de l’humain avec son environnement…
- Adresse : Université Paris-Saclay, entre les bâtiments 400 et 409
- Horaires : RDV tous les après-midis des derniers dimanches de chaque mois
- Contactez par Email
- Site internet
LE JARDIN BOTANIQUE DE LAUNAY
Géré par le conservatoire botanique de la faculté des sciences, le parc comprend un arboretum et un verger. Agréé Jardin Botanique de France, ce parc présente 2 500 espèces et variétés d’arbres et d’arbustes venus des 5 continents. Un patrimoine végétal de niveau mondial complété de milieux naturels uniques. La faculté des Sciences a mis en place en 2009 un parcours via des totems scientifiques et pédagogiques. L’étiquetage de ses 200 arbres les plus rares accompagne le visiteur dans sa découverte de ce patrimoine universitaire francilien.
Des visites guidées exceptionnelles sont proposées au public lors de la manifestation nationale « Rendez-vous aux jardins ».
DES POTAGERS CHEZ LES SENIORS
L’école paysagiste de Versailles est revenue en avril 2017 poursuivre ses interventions dans l’espace boisé entre les deux résidences d’autonomie (RPA). Après une première visite en février pour remettre en place les aménagements réalisés l’année dernière, des élèves sont arrivés cette fois pelles et râteaux à la main pour une session jardinage.
Les résidents des deux RPA d’Orsay (La Futaie et Saint Laurent) ont été sollicités, comme l’année dernière, pour aider aux plantations. Pour l’occasion, des plantes aromatiques et des arbustes fruitiers choisis par les résidents, ont été mis à disposition par la ville pour garnir les deux potagers.
« J’ai participé au lancement du projet l’année dernière. Et c’est toujours un plaisir de se retrouver et de jardiner ensemble. Je regrette qu’il n’y ait pas plus de résidents, plus de participants, mais je suis ravie du lien que nous avons pu créer avec les jeunes » nous a confié Gisèle, résidente de la RPA Saint Laurent depuis une dizaine d’année.
Du côté des étudiants, ce rendez-vous intergénérationnel est également très apprécié. « Au-delà du jardinage, ces temps de rencontre sont vraiment des moments conviviaux. Pour nous, l’objectif est aussi de voir les habitants se réapproprier le bois », explique Coline, élève de 23 ans en 2ème année.
Trame verte et bleue / Orientations d’Aménagement et de Programmation
En cohérence avec les objectifs du PADD et en compléments aux dispositions du règlement, les orientations d’aménagement et de programmation relatives à la Trame Verte et Bleue définissent les principes d’aménagement et de gestion à mettre en œuvre pour accompagner les prescriptions du règlement s’agissant des cœurs d’ilot, des berges de l’Yvette et des lisières forestières.
Les prescriptions prises par le règlement concernant la préservation et l’aménagement de ces espaces ne sauraient être efficientes que si la gestion et l’évolution des espaces concernés sont anticipées. C’est le principal objet des orientations qui suivent.
Les cœurs d’îlot ont vocation à présenter une dominante arborée, afin de prolonger les continuités écologiques boisées des coteaux. Ils seront plantés d’arbres et arbustes d’essences variées, de préférence locale, et en évitant les espèces exotiques à caractère invasif et celles à fort potentiel allergène. Les espaces en herbes seront de préférence traités en prairies fleuries.
Les opérations d’entretien dans ces espaces (taille des arbres, tonte ou fauche de l’herbe) suivront les principes de gestion extensive : espacement des opérations dans le temps, hauteur de tonte élevée, respect des cycles de vie de la faune et de la flore, proscription des pesticides et de l’engrais… Pour faciliter le respect de ces orientations, il est recommandé de préférer des espèces rustiques nécessitant peu d’entretien.
Berges de l’Yvette
Le renforcement de l’Yvette dans son rôle de corridor majeur de la trame verte et bleue nécessite de préserver la qualité écologique de ses abords. De plus, son rôle hydraulique, s’agissant d’un exutoire déterminant pour les eaux pluviales, implique d’en préserver les berges de toute forme d’imperméabilisation.
Ainsi, au sein d’une marge d’environ 6 mètres depuis les berges (matérialisées sur le plan de zonage par la délimitation d’une zone naturelle sur les fonds de parcelle), de part et d’autre du cours d’eau, le caractère végétalisé doit être maintenu et développé. Des plantations de tailles et d’espèces variées seront disposées sur les berges, de façon à développer une ripisylve favorable à la biodiversité. Des ouvertures seront toutefois maintenues pour permettre les vues sur le cours d’eau et l’alternance de zones éclairées / à l’ombre au sein du milieu aquatique. Les essences choisies seront de préférence locales et adaptées aux sols humides, en évitant les espèces exotiques à caractère invasif et celles à fort potentiel allergène.
Les clôtures de fond de parcelle seront de préférence végétalisées ou constituées d’une haie, de préférence composée de plusieurs espèces. Pour ces dernières, il est suggéré de les disposer en quinconce, plutôt qu’en ligne, afin de multiplier les micro-habitats pour la faune.
Lisières forestières identifiées
Les espaces de lisières peuvent constituer des lieux de biodiversité essentiels pour la trame verte et bleue, sous réserve de présenter un espace de transition entre le milieu boisé et le milieu ouvert. Le long des lisières repérées au plan de zonage (matérialisées par les limites de zones ou de parcelles) et sur une bande de 10 m depuis l’espace boisé, l’espace sera traité selon le principe de lisière étagée (cf. schéma). Il s’agit d’espacer progressivement les plantations et d’en diminuer la taille, à mesure qu’elles s’éloignent du milieu forestier. Les essences choisies seront de préférence similaires à celles présentes dans le boisement, notamment celles plantées en fond de parcelle. En cas de clôture grillagée, celle-ci sera végétalisée (plantes grimpantes) ou doublée d’une haie.
Les opérations d’entretien dans ces espaces (taille des arbres, tonte ou fauche de l’herbe) suivront les principes de gestion extensive : espacement des opérations dans le temps, hauteur de tonte élevée, respect des cycles de vie de la faune et de la flore, proscription des pesticides et de l’engrais… Pour faciliter le respect de ces orientations, il est recommandé de préférer des espèces rustiques nécessitant peu d’entretien.