Nuisances aériennes
La Ville et Aéroports de Paris
La municipalité est mobilisée aux côtés des riverains pour obtenir une réduction des nuisances. Le Maire d’Orsay rencontre ADP régulièrement pour obtenir de nouvelles mesures contre les nuisances.
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La municipalité est mobilisée aux côtés des riverains pour obtenir une réduction des nuisances. Le Maire d’Orsay rencontre ADP régulièrement pour obtenir de nouvelles mesures contre les nuisances.
Depuis 2008, la ville a abandonné l’usage des produits phytosanitaires sur les espaces publics, et a adopté une démarche plus respectueuse de l’environnement, avec des techniques alternatives de désherbage. Elle a notamment fait le choix de respecter davantage la végétation sur certains espaces, et certains trottoirs. Pour autant, cela n’exempte pas chaque habitant de ses obligations.
Chaque Orcéen a en effet des devoirs d’entretien et de désherbage de son habitation. En effet, l’entretien à la charge des services de la ville s’applique en réalité uniquement à la chaussée et au fil d’eau le long des trottoirs ainsi que dans tous les espaces publics dont elle est directement gestionnaire et propriétaire.
Chaque Orcéen doit et peut agir en faveur de la propreté et de l’image de sa ville en respectant ses propres obligations et doit donc sur leur trottoir arracher et faucher les mauvaises herbes lorsqu’elles sont en excès, enlever les feuilles, brindilles ou autres issues de sa propriété et les ramasser.
Le non-respect de ces obligations et l’infraction aux règlements municipaux peuvent être sanctionnés. Les services techniques de la ville et la police municipale maintiennent à ce propos une vigilance particulière.
Défaut d’élagage : attention danger !
Au même titre que le désherbage des trottoirs, l’élagage des haies ou arbustes situés en bordure de voirie doivent être taillés par le propriétaire ou occupant de l’habitation de sorte qu’ils ne dépassent pas sur le domaine public. Toute négligence représente un potentiel danger pour les piétons contraints de descendre du trottoir pour contourner les branches et voire même pour la circulation automobile lorsqu’elles débordent sur la route.
Si la ville privilégie toujours en premier lieu la prévention, elle peut être amenée à mettre en demeure puis à sanctionner par une contravention l’habitant qui se rendrait ainsi auteur d’une infraction si la situation perdurait.
Déchets verts. Interdiction du brûlage à l'air libre. Dérogation
La circulaire n° DEVR1115467C du 18 novembre 2011 rappelle les bases juridiques relatives à l'interdiction du brûlage à l'air libre des déchets verts sur la base de l'assimilation des déchets verts aux déchets ménagers, et présente les modalités de gestion de cette pratique.
En effet, les déchets verts (éléments issus de la tonte de pelouses, de la taille de haies et d'arbustes, d'élagages, de débroussaillement…), qu'ils soient produits par les ménages ou par les collectivités territoriales (annexe II de l'article R 541-8 du code de l'environnement), relèvent de la catégorie des déchets ménagers et assimilés. Leur brûlage est interdit en vertu des dispositions de l'article 84 du règlement sanitaire départemental type.
Selon les articles du code civil, une distance de 2 mètres de la limite séparative des deux propriétés doit être observée pour les plantations dont la hauteur dépasse 2 mètres. Pour les autres arbres d’une hauteur inférieure, la distance à respecter est de 50 cm.
Le code civil limite à 2 mètres la hauteur des arbres, arbrisseaux et arbustes, plantés à moins de 2 mètres de la ligne séparative des propriétés. En outre, les branches et racines ne doivent pas avancer à l’extérieur de la limite de propriété.
Ainsi quelques règles sont à respecter pour que chacun se sente bien dans une ville propre et bien entretenue.
Je plante mes haies :
Les arbres :
Article 4 de l'arrêté 04-31 du 11 mars 2004
Les travaux de bricolage ou de jardinage réalisés par des particuliers à l'aide d'outils ou d'appareils à moteur thermique ou électrique, susceptibles de causer une gène pour le voisinage en raison de leur intensité sonore, tels que tondeuses à gazon, tronçonneuses, perceuses, raboteuses etc ne peuvent être effectués que :
Article 671 (code civil) :
Il n’est permis d’avoir des arbres, arbrisseaux et arbustes près de la limite de la propriété voisine qu’à la distances prescrite par les règlements particuliers actuellement existants, ou par des usages constants et reconnus, et, à défaut de règlements et usages, qu’à la distance de deux mètres de la ligne séparative des deux héritages pour les plantations dont la hauteur dépasse deux mètres, et à la distance d’un demi-mètre pour les autres plantations. Les arbres, arbustes et arbrisseaux de toute espèce peuvent être plantés en espaliers, de chaque côté du mur séparatif, sans que l’on soit tenu d’observer aucune distance, mais ils ne pourront dépasser la crête du mur. Si le mur n’est pas mitoyen, le propriétaire seul a le droit d’y appuyer ses espaliers.
Jurisprudence :
Usages locaux parisiens : portée géographique des usages parisiens permettant la plantation jusqu’à l’extrême limite des jardins, sous réserve de l’élagage. Un propriétaire, responsable des désordres causés par ses plantations et ne pouvant se prévaloir d’usage existant en banlieue parisienne que dans la mesure où cela ne cause aucun trouble aux voisins, peut être condamné à déplacer celles-ci en fonction des distances légales prévues à l’article 671. L’abattage d’arbres plantés à la distance légale peut être ordonné s’il est constaté, sur une action fondée sur la notion de trouble de voisinage, que c’est le seul moyen de faire cesser le trouble excédant les inconvénients normaux de voisinage qu’ils causaient.
Article 672 :
Le voisin peut exiger que les arbres, arbrisseaux et arbustes, plantés à une distance moindre que la distance légale, soient arrachés ou réduits à la hauteur déterminée dans l’article précédent, à moins qu’il n’y ait titre, destination du père de famille ou prescription trentenaire. Si les arbres meurent, ou s’ils sont coupés ou arrachés, le voisin ne peut les remplacer qu’en observant les distances légales.
Jurisprudence :
En sa qualité de propriétaire du fonds, une personne est fondée à réclamer l’application des articles 671 et 672 sans avoir à justifier d’un préjudice particulier. Le propriétaire d’un héritage peut avoir des arbres à la distance de moins de deux mètres de l’héritage voisin à la double condition qu’ils soient plantés à un demi-mètre au moins de cet héritage et qu’ils soient tenus à la hauteur de deux mètres au plus. En cas de contravention, le propriétaire voisin peut exiger que les arbres ainsi plantés à plus d’un demi-mètre soient arrachés ou réduits à la hauteur de deux mètres et l’option appartient en ce cas au propriétaire des arbres.
Article 673 :
Celui sur la propriété duquel avancent les branches des arbres, arbustes et arbrisseaux du voisin peut contraindre celui-ci à les couper. Les fruits tombés naturellement de ces branches lui appartiennent. Si ce sont des racines, ronces ou brindilles qui avancent sur son héritage, il a le droit de les couper lui-même à la limite de la ligne séparative. Le droit de couper les racines, ronces et brindilles ou de faire couper les branches des arbres, arbustes et arbrisseaux est imprescriptible.
Jurisprudence :
Le propriétaire d’un arbre, même planté à la distance réglementaire, est responsable des dommages causés par les racines s’étendant sur les héritages voisins.
Les infractions au Code civil sont jugées au Tribunal d’Instance. Les sanctions dépendent des infractions.
Des règles simples pour le confort et la sécurité de tous
Depuis plusieurs années, la Ville d’Orsay, engagée dans une démarche de développement durable, a renoncé aux produits phytosanitaires. Il est en effet désormais largement admis que l’utilisation de pesticides contribue à la dégradation de l’environnement et nuit à la santé publique. Le « zéro phyto » pour toutes les collectivités entrera d’ailleurs en vigueur en 2017 et pour les particuliers en 2019. L’occasion de rappeler que des techniques alternatives existent (binette, compostage, paillage, plantes vivaces…). Celles-ci sont efficaces et même si les mauvaises herbes ont tendance à repousser plus vite, la planète et notre santé s’en portent mieux (amélioration de la biodiversité, moindre pollution des eaux souterraines…). Néanmoins, pour que cela fonctionne, chacun doit s’y mettre. Aussi, il est rappelé que chaque habitant est responsable de la partie de trottoir se trouvant devant sa propriété et qu’il contribue au vivre-ensemble en la maintenant en bon état de propreté (balayage, désherbage, déneigement…), conformément aux obligations du règlement sanitaire départemental.
Concernant l’élagage des arbres et arbustes, il est utile de rappeler que celui-ci relève (sauf à de rares exceptions) de la responsabilité du propriétaire du terrain sur lesquels ils sont plantés. Il doit être effectué régulièrement de manière à ne pas gêner le passage ni empiéter sur la voie publique. Dans le cas contraire et après une mise en demeure, le Code rural autorise la Ville à effectuer d’office ces travaux d’élagage et à les refacturer ensuite au propriétaire. Par ailleurs, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité ERDF rappelle qu’il est important de veiller à respecter une distance de sécurité suffisante avec d’éventuels poteaux électriques lors de la plantation des arbres (en tenant bien sûr compte de la croissance des végétaux plantés) et de ne jamais, par exemple, tenter de ramasser une branche tombée sur une ligne électrique.
ARRÊTÉ PORTANT SUR LA RÉGLEMENTATION DE LA SALUBRITÉ ET LA PROPRETÉ SUR LA VOIE PUBLIQUE
En vue de prévenir les risques imputables aux déjections de quelque nature qu’elles soient, il est interdit de polluer les rues, jardins, espaces verts, lieux et bâtiments publics, les parties communes des immeubles, par des déjections ou des épanchements d’urine.
Tout dépôt ou projection sur la voie publique d’objets, substances et détritus, de quelque nature qu’ils soient, sont interdits sur le territoire de la commune d'Orsay en dehors du cadre réglementaire de la collecte des déchets.
Il est interdit de dégrader des ouvrages publics destinés à recevoir ou à conduire des eaux d'alimentation ou de laisser introduire des matières susceptibles de nuire à la salubrité, dans l'eau de source, des fontaines, des puits, des citernes, conduites, aqueducs, réservoirs d'eau servant à l'alimentation publique.
Les activités dégageant des odeurs ou fumées susceptibles d’incommoder le voisinage ou de présenter un danger, notamment les feux de végétaux, pneus, matières plastiques, etc., sont interdites.
Les cheminées doivent être maintenues en bon état, de manière à éviter toute émanation gênante ou toxique.
Les propriétaires riverains ou leurs représentants doivent maintenir le trottoir en bon état de propreté sur toute sa largeur au droit de leur façade.
Les propriétaires de cafés, restaurants et autres commerces occupant le domaine public devront assurer en permanence l’entretien de la surface dont l’occupation leur est concédée.
Les saletés déplacées ne doivent pas être mises au caniveau (risque de bouchage des bouches avaloirs) mais ramassées et traitées comme les autres déchets.
La collecte des déchets fait l'objet d'un arrêté spécifique.
Les conteneurs destinés à la collecte des déchets doivent être sortis le plus tard possible avant le passage de la benne, et rentrés le plus tôt possible après son passage. Ils doivent être tenus en bon état de propreté.
Les déchets encombrants doivent être sortis au plus tôt la veille au soir du jour de ramassage.
Le dépôt des déchets en vrac (sacs plastique, emballages, déchets verts, etc.) est interdit.
Les plantations en bordure de la voie publique doivent respecter les dispositions du code de l’urbanisme. Les branches et racines s’avançant sur le domaine public doivent être coupées par le propriétaire ou son représentant au droit de la limite de propriété.
A défaut d’exécution, cette opération peut être effectuée d’office par la commune aux frais du propriétaire après mise en demeure.
Conformément aux dispositions de l'article 3, les feuilles provenant d'une propriété privée tombées sur le domaine public doivent être ramassées sans délai par le propriétaire ou son représentant.
Il est interdit d’apposer des affiches, quelles qu’elles soient, sur la voie publique, excepté aux emplacements réservés à cet effet.
La distribution de prospectus sur la voie publique, y compris sur les vitres des voitures, est interdite.
Il est interdit d’étendre du linge aux fenêtres et balcons.
Les propriétaires qui n'accepteront pas l'enlèvement gratuit des graffitis par la mairie devront les faire enlever à leurs frais après mise en demeure.
Il est interdit de laisser divaguer les animaux domestiques sur la voie publique. Les chiens doivent y être tenus en laisse.
Il est défendu de laisser les animaux domestiques fouiller dans les récipients ou containers disposés pour les ordures ménagères.
L’accès des bâtiments publics, marchés, aires de jeux est interdit aux animaux.
Les propriétaires sont tenus de laisser leurs chiens effectuer leurs déjections canines uniquement dans les caniveaux. Toute déjection effectuée sur un espace destiné à recevoir la circulation des piétons doit être immédiatement ramassée par le gardien de l'animal.
Le nourrissage des chats sur la voie publique est interdit. Le nourrissage des pigeons est interdit, en raison des maladies qu'ils sont susceptibles de transmettre.
Les infractions au présent arrêté seront constatées par des procès-verbaux et les contrevenants poursuivis conformément aux lois.
Le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir auprès du tribunal administratif de Versailles dans un délai de deux mois, à compter de sa publication et de sa transmission en sous-préfecture.
Le Maire d'Orsay, la Directrice Générale des Services de la mairie, le Commissaire de Police de Palaiseau, le responsable de la Police Municipale, le Directeur des Services Techniques et le responsable des Fêtes et Manutentions sont chargés chacun en ce qui le concerne de l'exécution du présent arrêté.
L’objet du présent règlement est de définir les conditions et modalités auxquelles est soumise la collecte des déchets ménagers dans le cadre du service assuré par le SIOM. Il s’applique à toute personne occupant un logement à quelque titre que ce soit.
RAMASSAGE DES DÉCHETS VERTS SUR LES PETITS COLLECTIFS ET LES COPROPRIÉTÉS
Le ramassage des déchets végétaux se fait en porte à porte pour l’habitat pavillonnaire et certains logements de petits collectifs.
Cette possibilité ouverte aux petits collectifs a pour but de permettre la prise en charge des déchets verts issus des logements en rez-de-jardin et qui disposent quelquefois d’extérieurs privatifs.
Qu’il s’agisse d’une présentation en sac ou en bac, la collecte restera ouverte à ce type de logement, à l’exclusion des déchets verts issus des espaces verts en copropriété et dont l’entretien reste à la charge de la copropriété, qui doit faire appel à une société privée pour l’évacuation des déchets.
De l'abandon d'ordures, déchets, matériaux ou autres objets |
Article R632-1 |
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Hors le cas prévu par l'article R. 635-8, est puni de l'amende prévue pour les contraventions |
Est puni de la même peine le fait de déposer ou d'abandonner sur la voie publique des ordures, |
De l'abandon d'épaves de véhicules ou d'ordures, déchets, matériaux et autres objets |
Article R635-8 |
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Est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe le fait de déposer, |
Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également |
Les personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues |
Article 131-13 |
Constituent des contraventions les infractions que la loi punit d'une amende n'excédant |
Le montant de l'amende est le suivant : |
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1 500 euros au plus pour les contraventions de la 5e classe, montant qui peut être porté |