Le 4 décembre, Orsay a conservé sa 3e fleur au concours régional Villes et Villages Fleuris. Mais en quoi consiste-t-il aujourd’hui ? Quels critères sont actuellement pris en compte ? Tour d’horizon sur ce que la Ville a mis en place.

À l’entrée d’Orsay, un panneau aux teintes jaune et verte attire le regard des passants et des conducteurs. « Villes et Villages Fleuris. Le label national de la qualité de vie », peuton lire au-dessous de trois fleurs. Depuis le 4 décembre, date à laquelle la ville a confirmé le maintien de sa 3e fleur, cette signalisation prend tout son sens. L’intégration du végétal dans l’aménagement des espaces publics et la mise en valeur du patrimoine botanique sont au coeur de cette distinction. Les critères d’évaluation du label ne se contentent plus de mesurer la qualité du fleurissement. Ils mettent aujourd’hui en avant des préoccupations écologiques cruciales, telles que la protection de l’environnement, la conservation des ressources naturelles et la promotion de la biodiversité. Au total, une soixantaine de critères sont pris en compte lors des visites menées par des équipes de trois ou quatre experts. Pour choisir les lauréats, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris s’appuie sur un jury de 2 000 membres, comprenant des représentants du ministère de la culture et de la communication, des élus de collectivités locales et territoriales, ainsi que des professionnels de l’horticulture, de l’environnement, du tourisme, du paysage et de l’urbanisme.

Face aux défis climatiques, la ville d’Orsay continue d’innover avec de nouvelles pratiques. Classée 3 fleurs depuis 2017, la commune a travaillé avec détermination pour maintenir cette distinction.

« Bien plus qu’un simple label, cette reconnaissance est une source de fierté et de motivation pour nos jardiniers municipaux. Elle résulte d’un travail minutieux prenant en considération les spécificités du paysage et du climat de notre ville, les contraintes budgétaires, ainsi que les exigences environnementales et éco-responsables de la démarche municipale », indique Thierry Marché, responsable du service parcs et jardins.