Le 3 juillet dernier, Orsay a lancé son Schéma Directeur Immobilier et Énergétique (SDIE). Ce projet vise à optimiser la gestion des bâtiments municipaux, à améliorer leur performance énergétique et à réduire les coûts.
Avec l’émergence d’un nouveau quartier sur le plateau de Saclay dans les dix prochaines années, la ville d’Orsay est confrontée à un double défi : répondre à une demande croissante d’infrastructures tout en se conformant aux nouvelles réglementations en matière d’efficacité énergétique.
Pour répondre à ces enjeux, la ville doit repenser sa stratégie d’aménagement en adoptant un Schéma Directeur Immobilier et Énergétique. Ce plan vise à optimiser l’utilisation des ressources, améliorer la performance énergétique des bâtiments existants et assurer une gestion durable des futurs projets immobiliers.
Un outil de décision stratégique
Le Schéma Directeur Immobilier et Énergétique va permettre de dresser un diagnostic exhaustif du patrimoine immobilier de la ville en prenant en compte les aspects techniques, énergétiques, fonctionnels et financiers, tels que les surfaces, les matériaux, l’isolation, ainsi que l’état des fenêtres et des toitures. Grâce au SDIE, une vision à 360° du patrimoine immobilier est désormais possible. Cet outil permet une meilleure connaissance des biens, facilite la prise de décision concernant leur conservation ou leur vente, et aide à prioriser les interventions pour planifier les travaux d’amélioration nécessaires.
Une démarche transversale
Le projet, piloté par la Direction Générale des Services Techniques et de l’Urbanisme (DGA STUN) de la ville, s’appuie sur une collaboration étroite entre les services municipaux. Pendant huit mois, un audit détaillé des bâtiments sera réalisé pour identifier les priorités en rénovation énergétique. Les analyses issues de cette base de données définiront la meilleure stratégie d’entretien des bâtiments. L’accès instantané à ces données fiables facilitera la recherche d’informations pour les projets de travaux, de ventes ou d’études.
Le décret du 23 juillet 2019 issu de la loi Elan oblige les collectivités à réduire la consommation de leurs bâtiments d’une surface supérieure à 1 000 mètres de 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050.